Posture spontanée chez une jeune Yogini : amener la souris sur la photo.
« La posture donne la stabilité physique et mentale et un sentiment de bien-être »
« Dans la posture, supprimer le trop d’effort et se relier à l’infini »
Patanjali, Yoga Sutra II, 46-47
« La posture donne la stabilité physique et mentale et un sentiment de bien-être »
« Dans la posture, supprimer le trop d’effort et se relier à l’infini »
Patanjali, Yoga Sutra II, 46-47
Une présence orientée « Etre actif dans l’inaction et inactif dans l’action »
Un investissement dans l’instant présent permet selon les moments et la nécessité soit d’agir tout en gardant un certain retrait de la position de témoin, soit de ne pas agir en étant complètement présent. C’est une inversion de la marche actuelle des comportements qui pousse à une action constante, tendue et parfois effrénée et se relâche ensuite dans une inaction qui emporte loin de soi-même.
Le geste juste Savoir ce que l’on est en train de faire et comment on le fait est tout à fait fondamental. Apprendre à connaître son corps et à en solliciter - ou pas - les différents éléments en toute conscience et de la façon la plus efficace possible. Apprendre à se situer dans l’espace intérieur et dans l’espace extérieur.
L’action juste Nous apprenons à doser l’intensité de notre action dans la posture et à utiliser l’énergie juste nécessaire à sa construction et à sa tenue.
Le placement juste dans le respect des structures Jacques THIEBAULT disait avec humour : « Quand on ne sait pas où l’on va et qu’on y va quand même, on arrive, et c’est pas là ! » Autrement dit, une posture mal faite ne peut pas avoir de résultat énergétique réel. Mais elle peut aussi progressivement porter atteinte aux structures tissulaires du corps, aux articulations ou aux disques intervertébraux et les endommager durablement. Notre enseignement se base sur la compréhension des lois de la mécanique appliquées au corps humain. Il insiste sur la prise de conscience des appuis et les mises en étirement qui permettent de détasser la colonne vertébrale et de l’inscrire ensuite dans des courbes réellement harmonieuses.
La lenteur Elle est absolument essentielle à l’accueil de la conscience.
Le lâcher-prise et l’utilisation de la pesanteur sont des outils précieux dont l’acquisition mène à la libération progressive des espaces intérieurs.
La conscience L’utilisation du déplacement de la conscience et du souffle dans le corps physique rétablit la connection des espaces avec les zones correspondantes du cerveau sensitif. Elle nous restitue un corps de mieux en mieux connu et de plus en plus vivant et prépare en réponse la matière à accueillir de plus en plus la Conscience.
Tous ces outils, une fois intégrés, permettent de placer une posture qui va venir de l’intérieur et s’établir stablement de la façon la plus détendue possible.
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